LES PÉNURIES NE PROCÈDENT PAS DU HASARD

28/12/2022

SALUT !
Vous aurez pu lire les quelques lignes si dessous en page une du journal Les ECHOS du 27 décembre 2022  

L’agriculture européenne victime de la multiplication des crises en EUROPE: - Vagues de chaleur et sécheresse intense, précipitations exceptionnelles, impact sur les produits alimentaires de la guerre en Ukraine, envolée des prix de engrais et de l’énergie... En 2022,

L’accumulation des crises de forte intensité a placé le monde agricole européen sous très forte pression.

Une véritable série noire qui n’aura épargné aucun pays de l’Union européenne. 

Face à ces chocs en série, dont certains sont sans doute appelés à se reproduire, l’agriculture européenne paraît démunie.

De quoi alimenter une volatilité des prix qui pourrait atteindre des sommets l’an prochain. 

Voici donc qu'un journal sérieux décline à sont tour un tableau sinistre de l'avenir proche de l'humanité. un tableau qui vient confirmer les alarmes que je prédis depuis une dizaine d'année dans ces pages de mon site État-providence. 

Ce qu'il faut comprendre: 

C'est qu'il s'agit d'une inflation des prix qui ne doit rien au surplus de circulation des monnaies en dollars et euros en Occident, ce qui incite à penser que les banques centrales émettrices de monnaies virtuelles ne seront pas capables d'endiguer cette inflation par des révisions à la hausse des taux directeurs des crédits. Tout au contraire d'ailleurs, car ce comportement habituel des banques centrales ne peut que plonger davantage l'économie mondiale dans une récession de nature structurelle par les multiplication des pénuries dans tous les domaines de distributions des marchandises. Y compris la pénurie sur les médicament comme vous pourrez l'entendre dans les journaux de télévision et les stations radios. 

Une période de pénuries en forme de malédiction qui ne fait que commencer et à laquelle on ne voit pas de fin. 

Et comme à mon habitude, lorsqu'une crise s'annonce, j'ai tendance à surdimensionner le problème plutôt que de le sous-estimer. L'optimisme non fondé ne peut être que source de malheurs. Il n'est plus temps de penser que tout va s'arranger naturellement. 

Cette fois-ci c'est grave. 

Il va falloir aux humains de revoir leurs modes de vies actuels, laisser de cotés leurs modèles économiques dont le moteur central fonctionne au carburant de consommation continue indéfinie et donc, par nécessité en inventer un nouveau de façon à répartir les pénuries équitablement sur toutes les couches sociales des populations. Il serait cruel pour les décideurs politiques tout autant que pour les populations de s'accrocher désespérément à des modèles de société du passé qui ne sont plus en phase avec la réalité de cette phase de pénuries Les multiplications des pénuries imposeront aux individus des pays industrialisés de revoir leurs modes de consommation des richesses produites puisque ces richesses ne pourront être redistribuées que parcimonieusement, ce qui sera grave si ces redistributions se concentrent sur les produits de première nécessité comme les énergies, l'eau potable et les produits alimentaires. 

Et évidemment, il me parait important de comprendre que ces changements ne se dérouleront pas sans manifestations coléreuses des populations défavorisées qui, ne disposant pas de réserves et de stocks en quantités insuffisantes seront logiquement les premières victimes de ces pénuries, surtout ci celles-ci concernent les produits de premières nécessités. 

Alors voilà un tableau encourageant, voire sinistre. Et lui non plus ne survient pas au hasard. C'est le destin que s'est forgé l'Homme lui-même. Et pourquoi? Parce qu'il ne s'est jamais assimilé à la Nature qui l'héberge. 
Bien au contraire, l'Homme s'est toujours insurgé contre les Lois. Il n'en a fait qu'à sa tête. 
Et voici le résultat. 

Dès lors il me parait essentiel d'en dégager un conseil de modération dans les comportements. 

Il sera aussi dangereux de se réfugier dans un optimisme obtus que de laisser aller au désespoir profond. Apprendre à maîtriser les réactions viscérales de survie issues de nos cerveaux primitifs, toujours actifs malgré les croyances des progressistes lorsque les conditions deviennent à ce point catastrophique. 

Il est évident que le moment est venu pour les humains que nous sommes tous, d'envisager l'avenir autrement, c'est à dire de se débarrasser une fois pour toute des croyances idéologiques du passées, et s'adapter avec calme et sérénité aux circonstances et conditions existantes et prendre les mesures suffisamment à temps pour éviter les catastrophes. 

Dans ces nouvelles perspectives assez tristes de pénuries durables et probablement définitives pour l'humanité, il apparait que les populations et les nations qui survivront seront celles qui auront su adapter leurs modes de vie, leurs comportements , leurs rêves d'avenir au plus près de ces nouvelles conditions. Il ne s'agit plus de tergiverser, de procrastiner mais de comprendre ce qu'il se passe.